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Travail opérationnel: simple exécution ou miroir de nos dynamiques humaines?

  • Photo du rédacteur: Katalin
    Katalin
  • 22 nov.
  • 2 min de lecture
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Et si l’opérationnel révélait plus sur nos dynamiques humaines que sur l’efficacité de nos processus ?


Un de mes futurs clients m’a dit qu’il voulait d’abord régler les aspects opérationnels avec son équipe avant que nous puissions entrer dans les détails.


En réalité, nos actions ne sont pas séparées de nous.

Ce que nous appelons « opérationnel » n’est jamais neutre ni purement technique.

Chaque action, même la plus simple, porte une intention, une émotion, une façon d’être. L’opérationnel est souvent la manifestation visible d’une dynamique invisible : confiance, communication, clarté, peur, fatigue, ou d’un autre côté, engagement.


Le niveau visible vs. le niveau invisible

Les opérations ne sont que la partie visible de l’iceberg. Mais en dessous, il y a toujours des croyances, des perceptions, des tensions relationnelles et des motivations. Lorsque nous agissons, nous traduisons ces états intérieurs en gestes, décisions et priorités.


L’opérationnel comme miroir du relationnel

Une équipe désorganisée, des processus chaotiques, des retards récurrents : tout cela reflète souvent des désalignements humains : manque de confiance, peur du jugement, rôles flous ou absence d’une vision partagée. Inversement, la fluidité opérationnelle signale presque toujours une cohérence émotionnelle et relationnelle.


Le fonctionnement comme levier de conscience

Lorsque nous observons les tâches quotidiennes avec une plus grande conscience, nous pouvons détecter des indices sur la façon dont les gens interagissent, écoutent ou se ferment. C’est là que ma session Inside Insight prend vraiment du sens : elle aide à mettre en lumière ce qui est déjà à l’œuvre sous la surface.


La boucle entre être et faire

L’être influence le faire, mais le faire influence aussi l’être.

Lorsqu’une équipe change la façon dont elle exécute ses tâches, elle évolue progressivement sa perception d’elle-même. L’opération peut ainsi devenir un champ d’évolution, pas seulement d’exécution.


En résumé

Il n’existe pas de quelque chose de purement opérationnel.

Derrière chaque tâche, il y a l’être humain en action. Et ignorer cette dimension est souvent ce qui rend les systèmes lourds, inefficaces ou démotivants.

 
 
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