Que se passe-t-il lorsque notre économie nourrit les machines au lieu des humains ?
- Katalin

- 22 nov.
- 2 min de lecture

Promotion de l’humanité Série 2/6
Que se passe-t-il lorsque notre économie nourrit les machines au lieu des humains ?
1. La concentration des ressources
Il est frappant de voir combien de ressources essentielles, telles que l’argent public, le capital privé, l’énergie et même l’eau potable, sont mobilisées pour soutenir une technologie dont les bénéfices réels ne correspondent pas à l’ampleur des investissements. Cela crée un paradoxe : nous utilisons des ressources vitales pour alimenter quelque chose qui n’offre aucun retour clair à la vie elle-même.
2. Hystérie collective
On peut parler d’un phénomène proche de l’hystérie sociale. Le secteur est motivé par une logique de course en avant, une peur d’être laissé pour compte, et la conviction que « tout le monde doit participer ». Dans ce contexte, la réflexion rationnelle, écologique et centrée sur l’humain disparaît. C’est un effet bien connu dans les systèmes humains : lorsqu’un récit devient dominant, il absorbe tout, même si ce récit n’a plus aucun lien avec les besoins fondamentaux des êtres vivants.
3. La perte du bon sens
Il y a quelque chose qui ressemble à une perte d’ancrage.
Nous avons passé plus de cinquante ans à développer une conscience écologique, en réfléchissant à la durabilité, à la sobriété, à la vie et à l’humanité. Et soudain, une nouvelle promesse technologique se présente, et nombre de ces objectifs de longue date semblent être mis de côté.
4. Respect de soi et empathie collective
C’est une question fondamentale. Lorsqu’une société détourne ses ressources des êtres vivants pour alimenter un récit abstrait, elle révèle un certain manque de respect envers elle-même. Ce manque de considération pour nos propres vies, pour nos limites, pour notre eau, pour notre santé psychologique et collective montre une profonde déconnexion. C’est comme si la fascination pour une machine était devenue plus forte que notre estime pour ce que nous sommes.
5. Oublier nos objectifs historiques
Depuis les années 1960 et 1970, nous avons construit des bases très solides : frontières planétaires, énergies renouvelables, respect de la vie, répartition équitable, recherche de l’équilibre. Et aujourd’hui, on voit ces priorités mises de côté par une promesse technologique non éprouvée. Ce n’est pas seulement incohérent ; C’est étonnant du point de vue du bon sens humain fondamental.
Conclusion
Ce changement n’est pas seulement économique ou technique. C’est symbolique. Cela signale une société qui doute d’elle-même, qui perd le contact avec ses fondements essentiels et qui projette ses espoirs sur quelque chose de non-vivant. Et c’est ce fossé qui crée ce sentiment d’hystérie collective.
