Et si les humains étaient devenus le problème a résoudre?
- Katalin

- 8 mars
- 2 min de lecture
Aujourd’hui, nous agissons comme si les humains étaient le problème. On nous dit que nous sommes trop lents, trop émotifs, trop biaisés, et que la technologie doit nous « améliorer ».
Mais en réalité...
Ce récit sert un agenda commercial :
si nous croyons que nous sommes le problème, alors chaque produit alimenté par l’IA devient la solution.
En idolâtrant les machines, nous nous excluons nous-mêmes de notre propre avenir. Nous construisons un monde où les valeurs humaines deviennent des handicaps au lieu d’être des forces. L’intuition, la créativité, les émotions, autrefois considérées comme des atouts, sont aujourd’hui présentées comme des inefficacités à optimiser ou à éliminer.
Au lieu de concevoir la technologie pour qu’elle nous convienne, nous nous adaptons à la technologie. Mais à quel prix ?
Et au-delà de cela, pourquoi sommes-nous si prêts à céder notre place ?
Avons-nous peur de ne plus être capables de gérer les systèmes que nous avons créés ?
Ou préférons-nous simplement éviter la responsabilité qui accompagne le fait de tenir le volant ?
En externalisant nos propres forces, nous renforçons la croyance que nous ne sommes pas assez tels que nous sommes, en nous présentant comme le maillon faible du système. Comme si nos façons naturelles de penser, de ressentir et de décider étaient des défauts à corriger plutôt que le fondement même sur lequel nos systèmes devraient être construits.
Mais si l’on suit cette logique jusqu’à sa conclusion, on arrive à un paradoxe :
Nous finissons par créer un système qui fonctionne mieux sans nous.
Et si la vraie solution n’était pas de nous remplacer, mais de nous réapproprier notre rôle dans la construction de l’avenir ?
