Et si le paradox de la croissance était de créer plus en ayant moins?
- Katalin

- 8 mars
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Depuis l’enfance, la société nous a appris que pour grandir, nous devons accumuler : plus de connaissances, plus de compétences, plus de possessions. Mais que se passerait-il si la vraie croissance ne venait pas de ce que nous acquérons, mais de ce que nous laissons aller ?
Et si de nouvelles possibilités émergeaient, non pas en additionnant, mais en soustrayant ?
Nous sommes souvent piégés par l’idée que « plus » équivaut à « mieux ». Pourtant, cette accumulation finit par saturer nos esprits et limiter notre capacité à innover. Parfois, désapprendre est plus puissant qu’apprendre.
Grandir, c’est savoir lâcher prise des croyances devenues obsolètes, des certitudes qui n’ont plus de sens, et faire place à l’inconnu. La véritable intelligence ne réside peut-être pas dans la quantité de choses que nous savons, mais dans notre capacité à reconnaître ce que nous pouvons désapprendre.
Dans un monde obsédé par l’accumulation, oser embrasser le « moins » devient un acte radical.
