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Avons-nous vraiment perdu confiance en notre propre capacité d’agir?

  • Photo du rédacteur: Katalin
    Katalin
  • 23 nov.
  • 2 min de lecture
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Promotion de l’humanité Série 3/6

Avons-nous vraiment perdu confiance en notre propre capacité d’agir?


1. Une perte d’amour et de considération pour notre propre existence

Quand une société investit davantage dans une machine que dans le vivant, elle montre un manque de respect envers elle-même. C’est une forme d’oubli: oubli de la valeur de notre corps, de notre sensibilité, de notre intelligence humaine, de notre capacité à créer du sens et des solutions. Ce mouvement révèle une fragilisation intérieure.


2. Une crise de confiance envers nos capacités humaines

• un doute sur notre capacité de discernement

• un doute sur notre créativité

• un doute sur notre intelligence relationnelle

• un doute sur notre faculté d’inventer, de réparer, de construire


Comme si nous avions perdu foi en notre propre puissance intérieure et préféré déléguer notre avenir à quelque chose de non vivant.


3. L’illusion que la solution viendra d’ailleurs

Il y a une espèce d’espérance magique qu’une machine pourra résoudre les crises que nous avons nous-mêmes créées. Cette attente déplace notre responsabilité, nous place dans une posture passive, presque enfantine. C’est l’idée que la technique va arranger ce que nous ne voulons plus regarder.


4. Un abandon progressif de notre responsabilité et de notre agence

Quand on transfère nos choix, nos décisions et nos repères à une entité qui n’est pas vivante, on se prive de notre propre souveraineté.On abdique.On renonce à cette part de nous qui peut agir, décider, transformer.C’est une manière de dire: je ne fais plus confiance au vivant que je suis. Je laisse la place à autre chose pour choisir à ma place.


5. Une perte de confiance dans le vivant lui-même

C’est peut-être le point le plus important.Ce mouvement révèle une vision du monde où le vivant n’est plus perçu comme fiable, fertile, créatif, ni même suffisant.Alors que tout ce qui a réellement soutenu la vie jusqu’ici vient justement du vivant.


Conclusion

Moins nous avons confiance en nous, plus nous projetons notre pouvoir dans des objets technologiques, même s’ils sont dépourvus de vie.Moins nous prenons soin du vivant, plus nous nous détachons de ce qui fait notre propre humanité.Et moins nous assumons notre responsabilité, plus nous devenons vulnérables aux récits qui promettent qu’une machine fera le travail à notre place.

 
 
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